NOUVEAU FORMAT - A5

ALETHEIA n°63 - La spiritualité et écoles spirituelles

18,00 € 16,00 €
NOUVEAU FORMAT - A5

ALETHEIA n°63 - La spiritualité et écoles spirituelles

18,00 € 16,00 €

LA SPIRITUALITÉ pourrait être définie, en toute première instance, comme ce qui aide à mener une vie spirituelle. Une spiritualité chrétienne et, de façon plus large, une théologie spirituelle nous aident à vivre la vie chrétienne, avec ses défis et ses épreuves. (...)

Ce numéro d’Aletheia présente quelques spiritualités particulières dans l’Église : la spiritualité du Carmel, avec ses trois docteurs : Thérèse d’Avila, Jean de la Croix et Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, les trois conversions d’Augustin, la tradition propre aux dominicains pour l’accompagnement spirituel, pour conclure ainsi par un moyen pratique pour avancer dans la vie chrétienne.

Celui qui recherche la sagesse veut répondre aux questions essentielles de l’existence humaine : qu’est-ce qu’une vie bonne ? Quel est le sens de la vie, quel est son but ?

Si la sagesse permet de s’élever à la plus haute contemplation, elle embrasse toute la vie humaine en la transformant de l’intérieur. Elle travaille à unifier non seulement la connaissance mais aussi la personne, son existence.

Aussi ce numéro d’Aletheia veut-il s’approprier la question en l’abordant selon différents aspects pour stimuler et nourrir notre soif d’une authentique sagesse humaine et chrétienne, qui est la sagesse de la Croix.

LE TEMPS EST UNE RÉALITÉ ÉTONNANTE ET ÉNIGMATIQUE sur laquelle ont buté nombre de philosophes. Le temps nous paraît effectivement être une réalité bien concrète de notre vie qui l’imprègne de toute part, un avoir au chaud dans notre agenda tel l’argent du comptable dans le coffre-fort. Mais c’est une illusion que de faire du temps un avoir. Quand nous voulons l’appréhender intellectuellement, il nous échappe. Face à sa complexité, nous sommes tentés de le simplifier.

Le temps investit toute notre vie y compris notre vie chrétienne. Par conséquent le temps accéléré et déconstruit qui s’impose à notre société vient affecter notre propre vie chrétienne jusque dans son expression la plus haute, la liturgie.

Puissent ces diverses approches du temps, directes ou indirectes, renouveler notre regard et notre compréhension d’une réalité énigmatique.

Ce numéro d'ALETHEIA regroupe les contributions du colloque qui s’est déroulé les 11 et 12 décembre 2021 à Rimont sous le titre : « L’autre, un accroissement d’être ? » L’objectif était de dégager les enjeux d’une philosophie de l’altérité.En effet, la notion d’altérité, qui marque le discours contemporain, n’apparaît que tardivement thématisée dans l’histoire de la pensée et se révèle porteuse d’une certaine ambivalence.

Une formalisation philosophique de la notion d’altérité, en tant que nécessité surgie dans l’histoire de la pensée contemporaine, ne peut s’effectuer en dehors de la référence aux auteurs du XXe siècle : Levinas, Ricoeur, Edith Stein entre-autres. Pour nous, cependant, une traditionnelle visite à l’œuvre d’Aristote s’imposait au préalable.

À travers ces auteurs, la problématique de l’altérité s’ouvre comme un vaste champ d’investigations philosophiques aux multiples enjeux et nous engage dans les débats fondamentaux qui jalonnent l’histoire récente de la pensée, tout aussi bien que dans l’expérience existentielle immédiate.

La souffrance est un mal contre lequel il faut lutter et, en même temps, en allant à contre-courant de la conception de l’homme contemporain, Joseph Ratzinger affirme que la souffrance est aussi un lieu d’humanisation en raison de la nature anthropologique de l’homme : ce dernier est un être de relation fait pour sortir de lui-même dans la compassion comme dans l’amour. C’est en participant au sacrifice d’expiation du Christ que la souffrance trouve sa véritable fécondité, son caractère salvifique, lorsqu’elle est vécue en communion avec Celui qui est tout entier pour le Père et pour les hommes.

Le croyant tire profit de la Parole de Dieu confiée à l’Église, contenue dans la Tradition et l’Écriture. Il peut aussi s’interroger : quel est le statut de cette parole que Dieu nous adresse ? Dieu instaure-t-il un dialogue avec l’humanité ? Ou sa parole constitue-t-elle plutôt un enseignement, afin de nous faire à nouveau cheminer vers notre Créateur ?

Est-ce trahir la Parole que de vouloir la traduire ? Ou est-ce un chemin qui s'initie à la Pentecôte, où chacun entendit la Parole de Dieu dans sa propre langue, au moment même où commence l'Église ? 

Le silence lui-même peut devenir une nouvelle demeure du Verbe fait chair, silence où la Parole féconde le coeur des disciples : " Celui-ci est mon Fils, l'Élu, écoutez-le."

Ce numéro rassemble les conférences de l’Université d’été de juillet 2019 dont le thème portait sur le corps interrogé sous l’angle de la question suivante : de quelle manière peut-on dire que notre corps est fait pour Dieu ? Ce sujet ne concerne pas seulement  les consacrés dans l’Église mais tous les hommes : quel rapport avons-nous à notre corps ? Quelle place lui donnons-nous ? Est-il un obstacle ou bien une aide pour l’être humain en quête de Dieu ?

« APPROCHES DE DIEU » : nous avons retenu ce titre pour rendre justice à la pluralité des voies d’accès à Dieu. On sait que Thomas d’Aquin, dès la Summa contra Gentiles, structure par différentes rationes ou viae son exposé de la démonstration de l’existence de Dieu 1. Mais la remontée vers Dieu ne se limite évidemment pas aux seules preuves rationnelles.

Partageant la même conviction, nous vous proposons quelques études pour rendre compte de cette diversité de manières dont l’homme découvre l’existence de Dieu.

 

En décembre 2019, s’est tenu à Notre-Dame de Rimont, studium de théologie de la Communauté Saint-Jean, le colloque intitulé : « Quelle théologie de la création face au défi écologique ? ». Pourquoi avoir choisi de confronter la théologie thomasienne sur la création avec l’écologie ? L’écologie mérite une pensée théologique qui puisse aider à repenser les relations entre l’homme, Dieu et la nature. Saint Thomas d’Aquin, en particulier sa théologie de la création et du gouvernement divin du monde créé, garde- t-il une pertinence pour une approche chrétienne de l’écologie, aujourd’hui ?

Face à l'omniprésence de la technologie et, avec, en perspective la révolution de l’intelligence artificielle et des robots « autonomes », il est temps de prendre la mesure du phénomène et de l’interroger. Déjà dans l’antiquité l’homme a pris conscience du danger que représente la technique. Nous en percevons l’écho dans les déclarations de certains promoteurs actuels du transhumanisme qui prétendent, par exemple, s’affranchir de la nature humaine pour faire évoluer l’homme vers un post-humain ou trans-humain. Cette actualité réclame de notre part un fin discernement.

Les articles de ce numéro 50 d’aletheia sont, pour l’essentiel, constitués par les versions écrites des conférences données en mai 2017 à Saint-Jodard, à l’occasion d’un colloque sur l’évangile de saint Jean. Le choix du thème s’est arrêté sur « Croire » dans l’évangile de saint Jean. Le thème de la foi, ou plutôt du « croire » (car saint Jean n’utilise jamais le substantif « foi », mais toujours le verbe « croire ») est en effet un thème central dans l’évangile de Jean.